An English version follows
Le cancer du col de l’utérus (pathologie qui se développe sur la muqueuse ou tissu du col de l’utérus) est le seul cancer faisant parti des infections sexuellement transmissibles (IST). C’est le 2ème cancer en Afrique après celui du sein de façon générale et au Burkina Faso en particulier ; avec un fort taux de mortalité chez la femme surtout en Afrique sub-saharienne (Globocan, 2020). Le virus responsable de la transmission est le Papilloma Virus Humain (HPV). Le cancer du col de l’utérus, un problème de santé publique mondiale de par sa fréquence et ses conséquences diverses tant chez l’homme que chez la femme, est dans 99% des cas dû à la persistance de l’infection génitale au Papilloma Virus Humain oncogène (HPV) à haut risque . Les travaux de recherches ont permis d’aboutir à l’élaboration de deux vaccins. Les vaccins actuellement disponibles au Burkina Faso ne couvrent que deux génotypes HPV à haut risque que sont HPV16 et HPV18 (Ouédraogo et al., 2015). La co-infection HPV et le Virus de l’Immunodéfience Humaine (VIH) ne font pas bon ménage, car c’est un facteur de risque additionnel du développement du cancer du col de l’utétrus (Ly, 2009). Les femmes VIH séropositives en particulier celles qui sont gravement immunodéprimés ; sont cinq fois plus susceptibles de contracter le HPV que les femmes VIH séronégatives (Dames et al., 2009). L’infection au Papilloma Virus Humain est responsable chaque année de plus de 493000 cas de cancer du col de l’utérus dans le monde et d’environ 274000 décès (Chauhan et al., 2009). Tout comme le cancer du sein, c’est l’un des rares cancer que l’on peut prévenir, mais que les femmes ignorent. Il suffit tout simplement de se faire dépister, suivi du vaccin qui sied. Nos Mamans, tantes et sœurs, de grâce, allez-vous faire dépister pour qu’enfin sonne le glas du zéro décès lié au cancer du col de l’utérus d’ici quelques années.
Cervical cancer (a pathology that develops in the mucous membrane or tissue of the cervix) is the only cancer that is classified as a sexually transmitted infection (STI). It is the 2nd most common cancer in Africa after breast cancer in general and in Burkina Faso in particular, with a high mortality rate among women, especially in sub-Saharan Africa (Globocan, 2020). The virus responsible for transmission is the Human Papilloma Virus (HPV). Cervical cancer, a global public health problem due to its frequency and diverse consequences in both men and women, is in 99% of cases due to persistent genital infection with the high-risk oncogenic Human Papilloma Virus (HPV). Research has led to the development of two vaccines. The vaccines currently available in Burkina Faso only cover two high-risk HPV genotypes, HPV16 and HPV18 (Ouédraogo et al., 2015). HPV co-infection and Human Immunodeficiency Virus (HIV) do not mix well, as it is an additional risk factor for the development of cervical cancer (Ly, 2009). HIV-positive women, particularly those who are severely immunocompromised, are five times more likely to contract HPV than HIV-negative women (Dames et al., 2009). Human Papilloma Virus infection is responsible for more than 493,000 cases of cervical cancer worldwide each year and around 274,000 deaths (Chauhan et al., 2009). Like breast cancer, cervical cancer is one of the few preventable cancers that women don’t know about. All it takes is screening, followed by the right vaccine. Mothers, aunts and sisters, please go and get tested so that we can finally see zero deaths from cervical cancer in a few years’ time
Références
Globocan Africa (2020). Organisation Mondiale de la Santé.
Chauhan, S.C., Jaggi, M., Bell, M.C., Verma, M., et Kumar, D. (2009). Epidemiology of human papilloma virus (HPV) in cervical mucosa. Methods Mol Biol ; 471:439-456. http://dx.doi.org/10.1007/978-1-59745-416-2_22
Dames D.N., Camille, R., Andrea, G-B.,Perry, G. et Raleigh, B. (2009). La prévalence des anomalies de la cytologie cervicale et du virus du papillome humain chez les femmes infectées par le virus de l’immunodéficience humaine. Infecter l’agent Cancer, 2009 ; 10;4 Suppl 1(Suppl 1):S8. https://doi.org/10.1186/1750-9378-4-s1-s8
Ly A. (2009). Le cancer du col utérin: nouveaux vaccins, nouvelles perspectives ? Journal Africain du Cancer 1, :65-67 https://doi.org/10.1007/s12558-009-0023-2
Ouédraogo, C.M.R, Rahimy, R.M.L., Zohoncon, T.M., Djigma W.F., Yonli, A.T., Ouermi, D., Sanni,A., Lankoandé, J., et Simporé, J. (2015). Épidémiologie et caractérisation des génotypes à haut risque de Papillomavirus humain dans une population d’adolescentes sexuellement actives à Ouagadougou. Journal de Gynécologie-Obstétrique et Biologie de la Reproduction 44 (8):715-722. https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2014.12.021
Burkina Faso Endocriniens Hormones Perturbateurs Utérus
Last modified: 3 octobre 2023