An English version follows
Le mot « pesticide » provient de l’association du mot latin « pestis » qui signifie animal, insecte, plante ou nuisible (virus, bactérie, champignon) susceptible d’être nuisible à l’Homme et à son environnement ; du suffixe « cide » (du latin caedo, caedere) qui signifie tuer (Couteux et Salaün, 2009). Ce qui nous intéresse ici, c’est la composition des molécules de pesticide qui ont la même conformation que les molécules de nos hormones surtout celle sexuelle, c’est-à-dire la testostérone, l’œstrogène et la progestérone (Lalo, 2021). Ces hormones sont produites par les testicules, les ovaires et le placenta. Les molécules chimiques (pesticides) ont la capacité de venir se ruer sur les récepteurs se trouvant à la surface des hormones sexuelles afin de perturber leur fonctionnement. Par un effet agoniste (amplificateur) ou antagoniste (inhibiteur) ou soit en bloquant le passage de toute information prenant naissance au niveau du cerveau et destinée aux hormones sexuelles (Waring et Harris, 2005). De là, découle la présence des maladies hormono-dépendantes (les cancers, les troubles neurologique et de la reproduction, le diabète de type 2, l’Obésité) avec les hormones qui participent activement à la prolifération des cellules cancéreuses (Duval et Simonot, 2011). Les proportions des maladies hormono-dépendantes depuis un certain temps deviennent de plus en plus inquiétantes.
The word « pesticide » comes from the combination of the Latin word « pestis » meaning animal, insect, plant or pest (virus, bacterium, fungus) likely to be harmful to humans and their environment, and the suffix « cide » (from the Latin caedo, caedere) meaning to kill (Couteux and Salaün, 2009). What interests us here is the composition of pesticide molecules that have the same conformation as the molecules of our hormones, especially the sex hormone, i.e. testosterone, oestrogen and progesterone (Lalo, 2021). These hormones are produced by the testicles, ovaries and placenta. Chemical molecules (pesticides) have the ability to attack the receptors on the surface of sex hormones in order to disrupt their function. They do this by having an agonist (amplifying) or antagonist (inhibiting) effect, or by blocking the passage of any information originating in the brain and destined for the sex hormones (Waring and Harris, 2005). This leads to the presence of hormone-dependent diseases (cancers, neurological and reproductive disorders, type 2 diabetes, obesity), with hormones playing an active role in the proliferation of cancer cells (Duval and Simonot, 2011). The proportions of hormone-dependent diseases have been rising for some time and are becoming increasingly worrying.
Références
Couteux A., Salaün C. (2009). Index phytosanitaire de l’association de Coordination Technique Agricole. 45 ème édition France. Mame
Duval G., Simonot B. (2011). Les perturbateurs endocriniens : un enjeu sanitaire pour le XXI ème siècle. Air Pur, 79: 9-17. https://www.bing.com/search?
Lalo, C. (2021). Le grand désordre hormonal. 516 p.
Waring R.H., Harris R.M. (2005). Endocrine disrupters : a human risk. Mol. Cell. Endocrinol., 244(1-2): 2-9. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16271281
Endocriniens Hormones Perturbateurs Pesticides
Last modified: 3 octobre 2023